J14 – de San Francisco à Los Angeles : la 1 & Big Sur

Prélude

Je ne sais pas si c’est la fatigue ou le trop plein de paysages mais les deux jours de route pour descendre la côte ont eu un goût de blasitude. Il faut dire que nous avons eu un temps plus que pourri dimanche. Et, y a pas à chier, temps de merde = paysage de merde. D’autant que la première partie de la 1 n’est pas la plus jolie avec toutes ses usines. Et en plus, on s’est perdu à Santa-quelquechose.

Le Big Sur, on était pourtant sûr que ça allait être canon

Et pourtant, j’étais super contente de retrouver les gars & la vie dans Goldy (=la voiture) ! Mais bref, on va passer rapidement la journée de dimanche qui s’est achevé autour d’un feu de camp dans le premier camping que l’on a trouvé sur Big Sur. Nuit encore bien humide & donc pas top top. Mais on a l’habitude !

On se lève le lendemain matin plus ou moins tôt et même avec toute la motivation du monde, on n’a pas réussi à décoller avant 10h30 du camping. Mais au moins, la journée commençait avec les rayons du soleil qui ont enfin magnifier le paysage côtier ! Très peu changeant d’ailleurs ce paysage tout le long de la côte : des falaises, des rochers, des vagues, l’océan bleu turquoise. C’était un peu la Bretagne et parfois la Normandie. Et puis, de l’autre côté, il y a avait petites montagnes avec beaucoup d’arbres. C’était parfois les Vosges et parfois le Massif Central. Autrement dit, nous avons fait le tour de France.

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Peu de photos comme je vous disais en raison de la blasitude ambiante. Ceci dit, on s’est arrêté pour observer les dizaines de lions de mer qui se prélassaient sur la plage ou faisaient les cons dans l’eau. La fainéantise étant présente chez tous les peuples, 95% d’entre eux glandouillaient sur la plage. Pas d’inquiétude, celui qui a la peau complètement déchiquetée n’est ni mort ni blessé. Il mue juste.

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Plus on descend et moins la côte se fait sauvage : on voit des plages, des palmiers, des motels… Vous voyez le paysage cliché de la Californie ? Parfait, vous avez donc en tête ce que j’ai vu. Et tant mieux car 0 photo 🙂

Et à un moment la route s’est arrêtée

La nuit commence à tomber, on arrive enfin à Santa Barbara après avoir fait un bon détour en se perdant entre la 1 et la 101 et en prenant la route pour arriver à Surf. Route sans issue bien sûr qui s’arrête au-dit Surf et qui t’oblige à reconnaître que tu t’es grandement planté dans tes calculs en tant que co-pilote. Craquage. Il est temps de changer les équipes, Adrien reprend le co-pilotage et Tom le pilotage et on va dormir à l’arrière avec Jeff, c’est beaucoup mieux ainsi.

Mission impossible : trouver un endroit pour dormir

Enfin quand je dis « dormir », vous aurez plutôt compris qu’il s’agit surtout de « passer la nuit ». Alors on s’arrête dans un motel qui nous paraît suffisamment cheap pour nous. Mais en fait non. Donc on repart et on s’arrête dans un second motel qu’on qualifierait de suffisamment manouche pour nous. Ahahahahaha, blague, encore plus cher que le prems. On repart de plus belle en longeant la côte et étant spectateur d’un très beau coucher de soleil sur l’océan (là encore, je vous laisse l’imaginer). Comme l’habit ne fait pas le moine, on s’arrête dans un truc plus beau en se disant que ce sera pas cher. « Donc oui nous avons encore une chambre disponible avec 2 lits King Size, jacouzzi et vue sur l’océan. Oui le petit-déjeuner est compris. La nuit est à 230$. » OOOOOOOOOOOOKKKKKKKK. Joker. Thank you, bye bye. On va se rabattre sur un camping hein. On repère un espèce de grand site appelé « group camp » avec quelques caravanes. Mais pas de barrière à l’entrée, personne pour le checkin et pourtant une bonne pancarte indiquant 130$ la nuit et quelques gens louches qui s’y baladent. Mouai. Disons qu’Adri & Jeff auront pris le temps de squatter les chiottes et on se casse d’ici !!! La persévérance étant toujours payante, on trouve un camping, un vrai cette fois, 50 mètres plus loin. Avec de l’herbe touffue, de l’eau, des douches nickels, le wifi. Le paradis.

Le sacrifice de la gamelle

On passe l’une des meilleures soirées de camping grâce au feu de camp qui fume, au risotto-de-camping de grand chef Adri, à la bouteille de blanc bon à la première gorgée mais pas aux suivantes et à l’explosion de popcorn spécial micro-ondes qu’on décide d’utiliser pour achever notre faitout de camping acheté spécialement pour l’occasion deux semaines auparavant. Elle aura eu une belle vie cette gamelle…

2 réflexions sur “J14 – de San Francisco à Los Angeles : la 1 & Big Sur

  1. Ping : J10 – Lac Tahoe – Après, on se pose.

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