Gros coup de cœur pour Philadelphie !
Je trouve que New-York et Philadelphie, c’est un peu comme Paris et Lille. Tant au niveau de la mentalité des gens et des villes en elles-mêmes.
Je ne suis restée que 24 heures à Philadelphie et j’étais donc un peu en mode marathon pour essayer de voir un maximum de choses. Je vous la fais dans l’ordre de la balade, ça pourra donner quelques idées à ceux qui veulent y aller. En tout cas, je recommande !
Je suis arrivée à 30th Street Station avec Mega Bus, le trajet dure environ 2h15. Comme d’habitude, je préfère marcher dans la ville plutôt que de me précipiter dans les bouches de métro. La route n’était pas des plus compliquées : tout droit sur Market Street puis à gauche sur la 4ème rue et à droite sur Cherry Street, le n°325 est juste là. Pas compliqué, mais 45 minutes de marche au soleil, je suis arrivée en mode serpillère.
En toute bonne américaine, l’auberge était en clim à fond, je pense que je comprendrais jamais l’intérêt de mettre une clim à 12°C mais bon. A part ça, super accueil, auberge clean, compagnons de chambre pas dérangeant et plans, conseils & bonnes adresses. C’est parti mon kiki !
Je commence par marcher dans le quartier et je rencontre Benjamin Franklin Bridge, pont suspendu qui traverse le fleuve Delaware sur 3 km pour rejoindre le New Jersey.
Je continue en direction d’Elfreth Alley, la première rue résidentielle construite aux Etats-Unis en 1902. A l’époque, l’assurance était d’avoir cotisé à une compagnie de pompiers pour qu’ils viennent en cas d’incendie ! La preuve était une plaque noire sur les façades des maisons.
Je suis passée devant la maison de Betsy Ross. Mais qui est-ce ? Il s’agit de celle qui a réalisé le premier drapeau américain avec pour modèle un croquis que lui aurait apporté George Washington (rien que ça !) un an après la signature de l’indépendance soit en 1777. Et en face, il y a une petite boutique qui doit, elle aussi, dater de bien longtemps et qui vend exclusivement des drapeaux de tout ce que vous voulez !
Pas loin de là, Benjamin Franklin a laissé son buste.
J’ai rejoint Arch Street pour passer dans Chinatown. Un chinatown des plus classiques avec son arche, ses restos chinois et les Chinois for sure. A noter, que je me suis arrêtée dans le shop du centre d’architecture qui se trouvait par là et que j’y suis restée 15 ans. #Commentperdresontempsquandonenapasbeaucoup.
C’est dans ce quartier que j’ai rencontré deux Philadelphiens bien curieux & tout aussi friendly.
Autre rencontre atypique : ces trois jeunes femmes en tenues d’époque, je ne pense pas que ce soit des Amish, la tenue me semble trop colorée.
Je suis arrivée au City Hall, bâtiment presqu’ancien (1901 !) de style néo-renaissance et coiffé de la statue de Monsieur Penn, fondateur de la ville. D’ailleurs, il s’agirait de la plus grande sculpture au monde jamais placée en haut d’un bâtiment.
Quelques pas vers le nord-ouest et on arrive directement sur JFK Plaza où trône la statue LOVE de Robert Indiana. Beaucoup moins belle et moins grande que ce que je ne l’imaginais !
Des jeux d’eaux, une citation de Shakespeare et une église auront agrémenté ma route jusqu’à la statue de Rocky à côté du musée d’art moderne qui ferme ses portes bien trop tôt. 17h, voyons donc !
Pour ceux qui sont aussi fans de cinéma que moi, les 82 marches qui mènent au musée figurent dans l’une des scène du film Rocky, où Sylvester Stallone les gravit à toute vitesse !
A noter qu’en haut des marches, on a une très jolie vue sur la ville.
Je continue mon petit bonhomme de chemin en m’abritant du soleil sous des arbres et des lampions.
Et oui c’est comme ça. J’arrive ensuite au Magic Garden sur South Street qui est, lui aussi, fermé ! Snif, car j’aurai bien aimé y entrer. Isaiah Zagar est à l’origine de ce jardin rempli de tunnels, de grottes et de sculptures diverses sur les murs et ce, sur 300m2 ! On voit des roues de vélo, des bouteilles, de la céramique, des bouts de miroir, etc. Je vous malheureusement qu’un aperçu de l’entrée… Cela m’a fait penser au parc de Gaudi à Barcelone mai en plus fouillis !
Enfin, que serait une visite de Philadelphie sans passer par Independance Hall ?? Ces murs ont abrité la signature de la déclaration d’Indépendance en 1776 et la rédaction de la Constitution des Etats-Unis, ce qui n’est tout de même pas rien. Pour visiter, il faut se pointer au Visitor Center à l’ouverture le matin et attendre l’heure de sa visite. On ne choisit pas l’heure, c’est dans l’ordre premier arrivé, premier servi. Pour vous donner une idée, j’y suis allée à 8h40 pour avoir une visite à 9h30. La visite est guidée en anglais donc si je vous raconte si bien l’Histoire, c’est juste que j’ai pris le temps dans la lire dans mon compagnon de route, le bien-aimé Petit Futé de la Côte Est des Etats-Unis. Merci à lui.
24 heures à Philadelphie passent vraiment vite… Il est déjà l’heure d’aller à 30th Street Station pour de nouvelles aventures dans le Mega Bus avec Luther mon voisin de Washington en partance pour l’Equateur & la Colombie ! Et moi, c’est à Boston que je vais…
Ping : Boston – Après, on se pose.