Cuba

Pré-Prélude

On ne parle pas assez des sacs à vomi dans les avions.

C’est peut-être l’altitude qui m’inspire (ou le ti-punch ou le combo des 2) mais je squatte toujours le sac à vomi pour écrire toutes les idées qui me passent par la tête. Et pendant ce vol Paris – La Havane de 9h et 24 min, ça fourmillait sévère.

Sac à vomi, merci.

Prélude

Appelez-moi Alice, Je suis allée au pays [des merveilles] du rhum, là où le mojito et la pina colada coûtent 80 centimes. Là où tu croises des charrettes et des vieilles Chevrolet et des enfants qui jouent partout dans les ruelles étroites aux façades coloniales délabrées mais tellement bourrées de charme. L’espace temps est tout bousillé. Surtout après 12h de vol et un décalage horaire de 6h. Et 40€ de hors forfait pour avoir activer ta 4G pendant 4 minutes.

Cuba, je t’aime déjà.

Et en vrai Cuba, c’était une histoire de rencontres.

Plus que le soleil,

Plus que les plages des Caraïbes,

Plus que les langoustes,

Plus que les champs de tabac,

Plus que les vieilles américaines,

Plus que les palmiers,

Plus que les charrettes,

Plus que les chats errants,

Plus que la salsa,

Plus que le riz-haricots rouges,

Plus que les mogotes,

Plus que les mangues et les goyaves,

Plus que les poissons multicolores

Plus que l’architecture belle mais délaissée,

Plus que l’empreinte du Che,

Et celle de Castro,

Plus que le rhum même,

Plus que les taxis,

C’était les gens. Les Cubains et ceux du reste du monde.

C’était les gens parce qu’il n’y avait [presque] pas internet.

La Havane

Kékély et Yohann

Sur la plage du Cayo Jutias. C’est la dernière fois que je les ai vu. Elle avait eu l’idée de nous fabriquer un abri de fortune à base de feuilles de cocotiers et de branches. Alors on s’y est tous mis et ça a donné un truc vraiment pas mal qui s’est envolé en 3h. Un peu comme dans Koh Lanta : d’abord une longue marche pour atteindre une crique de rêve loin de la civilisation où la survie compte plus que la vie. A l’exception près qu’ici il y avait deux Cubains qui se sont proposés d’aller pêcher/préparer le barbecue de langostinas pour nous. Et qu’à part les moustiques et les quelques endroits un peu boueux, l’environnement n’était pas si hostile que ça. Tout est question de point de vue. Un peu comme la première fois que je les ai rencontrés. Il y avait le point de vue du chauffeur de taxi qui nous amenait de l’aéroport de La Havane à nos points de chute respectifs – soi-disant très éloignés l’un de l’autre (Centro Habana pour eux, Vieja Habana pour moi) ; et il y avait notre point de vue : obvious on est presque voisins, on va donc partager le taxi. Indéniablement, les taxis nous relient. Parce que 10 jours plus tard, qui vois-je dans le Collectivo (=le taxi, une vieille américaine capable de transporter plus de personnes que de raison) qui va à la cute plage à 1h de Vinales ? Mais… Eux <3. Et évidemment, au prochain drop, on drop qui ? Mais eux-autres !! Los 3 chicos de Ténérife rencontrés la veille pendant la balade dans les Mogotes de Vinales et les champs de café et de tabac. Alors voilà, c’est avec cette jolie bande et Shani qu’on a essayé de snorkler dans les eaux troubles de la mer des Caraïbes et bu de l’eau de coco directement dans les noix de coco.

Neisa

En vrai, c’est la première Cubaine à qui j’ai parlé et chez qui je devais rester pendant quelques jours à La Havane. Mais le karma a fait qu’une panne d’eau chez Neisa m’a conduite dans l’hostel voisin chez Carlos (le Mango hostel). Là où le rooftop t’accueille à n’importe quel heure du jour (si tu veux cramé) ou de la nuit (si tu veux te faire défoncer par les moustiques). Bref, je suis arrivée chez Neisa aussi hydratée qu’un raisin sec et elle m’a offert de l’eau. Et ça, ça n’a pas de prix.

Shani

La première fois que Shani m’a parlé, c’était pour m’inviter à aller boire des mojitos avec Anselme et Francesca dans ce bar El shamuskiao (Calle Muralla (Havane/Compostela). Des mojitos à 1 CUC (=1 dollar). Tout pareil pour les pina Colada, les Cuba Libre, etc etc etc. Et en fait, Shani est devenue notre radar à spots à mojitos pour les pauvres. Je dis ça parce qu’on s’est quittées et retrouvées à quasi toutes les étapes de notre séjour. Alors elle a fait partie de la majorité de mes aventures cubaines mais je vais surtout les raconter à travers mes autres rencontres.

Mais elle reste spéciale ❤️

Anselme et Francesca

On a écouté Atomic Kitten en buvant des mojitos pas chers à El Shamuskiao. Et on a appris à danser la salsa avec des Cubains dans le parc à wifi en buvant du rhum dans des briquettes de Candy Up. On a terminé une soirée sur la terrasse du toit du collègue de Yanele (une jolie Cubaine qui voulait clairement se faire l’Allemand) en écoutant de la musique latine, en déclinant gentiment les whisky redbull et en les regardant danser. Parce que les Cubains dansent vraiment beaucoup trop bien. D’ailleurs, Héloïse était là aussi.

True Story.

Héloïse

Elle a réussi à aller à Fusterland. Alors que je l’ai abandonné après 1h à chercher en vain le bus qui nous amènerait au 2ème bus qui lui même amènerait au 3ème bus pour enfin arriver à Fusterland. A la place, j’ai marché tout le long du Malecon à La Havane (tu vois la balade des Anglais à Nice ? Pareil mais en 1000 fois moins joli) avant d’arriver à Callejon de Hamel. C’est une minie-ruelle d’art vraiment trop cute. Si cute qu’elle est vraiment trop touristique. L’important, c’est que j’ai croisé Neptuno 860 sur le chemin du retour et que j’ai pu me gaver de jus de goyave et de mangue. Ce qui m’amène à évoquer l’absence de gastronomie cubaine – ceci dit, c’est le meilleur spot pour les goyaves, les mangues, les noix de coco et les bananes.

Parenthèse fermée, j’en reviens à Héloïse, backpackeuse française sur les routes de Cuba pendant 2 mois avec qui j’ai passé une épique soirée à la Casa Baleare. Clairement, on a vu de la lumière, on a vu la soirée, on n’était pas invité mais on est rentré. On était 2 et puis la soirée passant et les mojitos aidant, on a terminé avec Marion, Thibault, Andres, Luis, Pedro et un Israélien au nom imprononçable. Alors c’était bien. En fait, j’ai rencontrée Héloïse chez Carlos à La Havane et on a migré dans une autre auberge pour partager une chambre privée, climatisée et avec petit-déjeuner. Et ça c’était vraiment le pied.

Héloïse qui ressemble tellement à ma Eloïse.

Héloïse que j’ai revu par hasard à Las Cuevas à Vinales. Indéniablement The place to be à Cuba.

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Vinales et un bout de Trinidad

Los 3 chicos de Ténérife

Eux à cheval et moi à pieds. Je vous ai parlé de ma phobie de ne pas toucher terre ? Oui ? Non ? Bon, c’est pas vraiment ça, c’est juste que je fais beaucoup plus confiance à mes jambes qu’à celles d’un cheval ou d’un poney ou d’un mec ou qu’aux roues d’un vélo ou tout autre engin qui sert à se transporter. A Vinales, pour visiter les Mogotes, les champs de tabac, de café et tout ça tout ça, il y a trois options : à cheval avec un guide, à pieds avec un guide, à l’arrache sans guide. Un conseil : ne faites pas comme moi et préférez la 3ème option, vous aurez largement moins l’impression de vous faire avoir et vous verrez les mêmes choses ; l’astuce étant bien évidemment de rester dans les traces d’un groupe. #Malinx.

Bref, on se suivait de près les 3 chicos et moi et on a donc eu l’occasion de fumer un cigare au miel ensemble au fond d’une cabane au toit de paille et avec le portrait du Che en arrière-plan.

Interlude cigares par une fille qui ne s’y connait ni d’Eve, ni d’Adam.

2 options pour acheter des cigares à Cuba : dans les boutiques officielles, toutes les marques sont vendues à priori à des prix beaucoup plus bas qu’en France. L’autre option est de se fournir en « marque blanche » auprès des producteurs comme je l’ai fait et là c’est vraiment carrément moins cher (3 CUC soit 3 $US le cigare). Vous pouvez par contre oublier le beau papier qui entoure le cigare et la belle boîte qui va avec. #minimalisme #0déchet :).

J’en reviens aux 3 chicos qu’en fait j’abandonne à la fin de la rando parce que j’ai rencard avec moi-même.

Et comme pour tout rencard, j’étais en retard ; faute aux rues qui se ressemble – à mon sens de l’orientation – et à ce village où les rues n’ont même pas de nom. Ca devrait être interdit ce genre d’endroits.

Soit, je les ai abandonnés mais c’était pour les retrouver par hasard dans le taxi le lendemain matin pour aller à la plage ; Et le sur-lendemain matin par hasard dans le taxi-bus pour aller à Trinidad ; Et le sur-lendemain soir par hasard sur la place wifi de Trinidad. Et le sur-sur-lendemain par hasard au même endroit. Et à Las Cuevas certainement pas par hasard. Las Cuevas, c’est cette boite de nuit à 30 mètres sous terre qui ne respecte en aucun point les éléments de sécurité de base mais qui nous fait passer des soirées aux petits oignons. Et bizarrement avec une acoustique plutôt merdique.

Frédérique

Frédérique : « Ah mais si tu veux, je vais boire un verre ce soir avec une fille que j’ai rencontrée tout à l’heure. Elle est trop sympa, c’est une Canadienne de Calgary.

Moi : « Ah mais tu connais Shany ????? *étoiles dans les yeux »*. Evidemment je viens. »

Du coup, on a dîné toutes les trois une énorme pizza (rapport à la gastronomie tout à l’heure…) et Shani a encore spotté le meilleur bar à mojitos de Vinales qui est clairement resté ouvert jusqu’à pas d’heure juste parce qu’on était là. Et puis évidemment on a croisé Anselme et Francesca. Et la boucle est bouclée. Dream team de nouveau réunie.

Frédérique a été malade toute la nuit. Pauvre choute. Du coup, elle m’a refilé son petit-déjeuner. Sur la terrasse. Avec vue sur les mogotes. Vraiment trop bueno. Comme quoi le malheur des uns fait bien le bonheur des autres.

Vinales - Cuba - tabac, café, mogotesVinales - Cuba - tabac, café, mogotes - cabaneVinales - Cuba - tabac, café, mogotes - ananasVinales - Cuba - tabac, café, mogotesVinales - Cuba - tabac, café, mogotes Vinales - Cuba - tabac, café, mogotes IMG_2287Vinales - Cuba - tabac, café, mogotesVinales - Cuba - tabac, café, mogotes Vinales - Cuba - tabac, café, mogotesVinales - Cuba - tabac, café, mogotes Vinales - Cuba - tabac, café, mogotes Vinales - Cuba - tabac, café, mogotesVinales - Cuba - tabac, café, mogotes

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Vinales - Cuba - Cayo Jutias - plage

Trinidad

Chris et l’Allemand qui ne voulait pas [trop] parler

Trinidad ❤️ Ma ville préférée. On tombe encore dans une casa particular so cute et tellement typique. En vrai, les Cubains vivent dehors la majorité du temps. Ils s’installent devant chez eux et regardent la vie passer en partageant leur temps avec leurs voisins qui font strictement la même chose. Il n’y a pas vraiment de salon dans les maisons… par contre il y a un immeeeeeeense hall d’entrée avec une ronde de ces chaises à bascule. Celles-là mêmes où on l’imagine bien un papy et une mamie assis dessus devant leur maison pour regarder le coucher du soleil en fumant un Puro. Bref, la vie.

On découvre avec joie les rues pavées de Trinidad, les spots à mojitos, la place à wifi, les maisons colorées, les églises et les gens. Et c’est autour du parc à wifi que Shani retrouve Chris et son pote, 2 Allemands qu’elle a rencontrés je ne sais plus où et qui nous donnent rdv le lendemain matin, genre tôt, pour aller aux cascades d’El Nicho au-delà du parc national Topes de Collantes. Pour la première et dernière fois de tout le séjour, le taxi n’est pas un carrosse de collection des années 50. Tristesse. Mais il y a la clim. Joie :D. Et j’ai réussi à négocier le prix du taxi, double joie. Cette journée était assez merveilleuse, l’endroit m’a tellement rappelé la Jungle du Pérou… Et autant là-bas j’avais fait ma cochotte à ne pas trop vouloir me baigner dans les piscines naturelles, autant là j’y suis allée directe. OK c’était comme… froid là. Et j’étais tellement seule^^. Bonheur. Bonheur aussi ce petit cappuccino en regardant la pluie tropicale. Et la sieste après avant la soirée du siècle qui nous attend. Chris et son double nous trainent chez Don Pepe (oui, ils nous trainent parce qu’ayant déjà notre QG à mojitos, on a eu du mal à se dire qu’on allait déjà lui faire des infidélités). Mais en vrai, quand tu entres dans la petite cours ombragée de Don Pepe et que tu vois la carte avec le café-liqueur de banane-rum, tu fonds littéralement.

Je pense qu’après ça et cumulé au show de danse afro, on était vraiment ambiancé pour bouger à la cave [épisode La Cave à retrouver au niveau de los 3 chicos de Tenerife].

Gratitude à ces German guys pour avoir nettement ralenti notre rythme de [vacances] vie. Je pense que pour la première et dernière fois de ma vie (décidément), je suis restée 8h sur une plage à ne RIEN faire. Ancon Beach. 4 transats. 2 parasols en feuilles de banane. 1 bouquin. 1 mer des Caraïbes. That’s it.

La seule animation de la journée aura été le trajet en taxi avec ce chauffeur qui a certainement eu son permis dans une boite de Chocapic. OMG les Chocapic n’existent pas à Cuba. Du coup, je ne sais pas.

Julian, Voltaire & sa pote, Jonas et son acolyte

Plaza Rosario, Trinidad, 22h et des poussières. Première soirée où je n’ai pas de plan et où je suis seule (Shani malade :/). Je regarde les gens. J’adore faire ça, c’est passionnant. Et je mets mon masque de fille asociale pour éviter tout dérangement. Mais je sais pas, ça n’a pas fonctionné. Julian est venu me parler. « Soy de Argentina, de Rosario ». Sans dec’ mec, j’avais pas reconnu ton accent à couper au couteau. Sérieusement, je pense que des 4 pays d’Amérique du Sud que j’ai fait, c’est en Argentine où j’avais vraiment du mal à comprendre les gens. Ils s’amusent à remplacer les « ill » par « jj ». Du coup, c’est l’embrouille totale. Mais pas suffisant pour couper la conversation, donc on tchatche en buvant des mojitos (faut-il encore le préciser ?) jusqu’à ce que Vitor débarque (de los 3 chicos de Tenerife, tu me suis ?). Incroyable, hispanophones tous les deux et ils arrivent à trouver le moyen de ne pas se comprendre. Hey guyyyys, un effort please. On devait avoir l’air sympa parce que notre voisin de droite a commencé à nous parler. Voltaire, un Philippin qui vit aux Etats-Unis et qui était complètement déchiré à ce moment là.

Epuisant, terminé, bonsoir.

Dans la série ‘j’ai l’impression d’avoir déjà vécu ce moment », je propose le lendemain de cette soirée. Plaza Rosario, Shani toujours malade, je bois des mojitos sur la grande place en regardant les gens. Jonas vient me parler – non évidemment, c’était pas écrit sur son front, en vrai il est venu me voir et on a commencé à parler. Et puis on a rejoint son poto allemand sur le trottoir d’en face. Et puis Voltaire est arrivé et m’a reconnu alors j’ai présenté les gens. Et puis la pote follement folle de Voltaire est arrivée. Une vraie petite pile. Et puis les 3 chicos de Ténérife sont passés par là. Alors j’ai de nouveau présenté tout le monde et tout le monde est devenu suffisamment potes pour bouger à Las Cuevas. Las Cuevas. Toi-même tu sais. Parce que je pense que c’est la 3ème fois que j’en parle. C’est ce soir-là que j’ai retrouvé aussi Héloïse (cf La Havane ;)). Et puis je suis rentrée à 4h et j’ai dormi 4h.

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El Nicho - Parque nacional Topes de Collante - cascadaEl Nicho - Parque nacional Topes de Collante - cascadaEl Nicho - Parque nacional Topes de Collante - cascadaEl Nicho - Parque nacional Topes de Collante - cascada

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Trinidad - Ancon bach - CubaTrinidad - Ancon bach - CubaTrinidad - Ancon bach - CubaTrinidad - Ancon bach - Cuba

Trinidad, this is the end. 8h30, taxi directio Paya Giron (la Baie des Cochons !)

El choffer de Péyo

« Ah eres de Francia ?? Mirà mi coche, es un Péyo

– Une qué ?

– Un Péyo !

– Si, un Péyo !!

– Lo siento pero no entiendo…

– Pé-yo. Es un Pé-yo.

– No conozco « péyo », puedes explicarme por favor ?

– Péyyyyoooooooo

… (yeux au ciel et désespoir)

– Es una buena marca Péyo,

– aaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh…. PEUGEOT !!!

Playa Giron

« Quiero ir a Caleta Buena, sabes si hay un bus ?

– no hay… pero tengo una bicicleta para ti.

– No me gusta la bicicleta y estoy muy cansada… Puedes llamar un taxi por favor

– Creo qué séra caro…

– No importa, estoy cansada

– Es 15 CUC para la ida. Igual para la vuelta (yeux ronds)

– Dale voy a tomar tu bicicleta. »

#evite les crabes suicidaires sur la route

#crame sur les mains

#crame sur les cuisses

#se prend la grosse drache

#sieste de 3h

Caleta buena - Playa Giron - CubaCaleta buena - Playa Giron - CubaCaleta buena - Playa Giron - CubaCaleta buena - Playa Giron - Cuba

Playa Larga

Jesus

Je suis encore tellement mal de lui avoir posé un lapin. Il était tellement cute. Mais il y avait tellement de moustiques. Enfin, 18 piqûres en 5 minutes, c’est de l’attaque intensive. Alors j’ai décidé de ne pas aller à la fiesta dans le bar à 21h ce soir-là même si je lui avais promis que je viendrai. Tout de même, une promesse, c’est une promesse. Même à quelqu’un à qui tu as parlé 30 min sur un transat, non ? C’est-à-dire qu’en 30 minutes, il a eu le temps de me déballer sa vie ce petit. Je suis trop mal en y repensant. J’aime trop les gens.

Laura

Les casas particulares ont sans doute contribué au charme que j’ai trouvé à Cuba. Même si je trouve ça vraiment hallucinant que seul 10% des revenus vont vraiment aux hôtes…#Communisme. J’étais chez Laura le dimanche, jour de la fête des Mères à Cuba.  Pour l’occasion, Laura avait organisé un immense repas avec sa famille élargie et des voisins/amis et elle m’a gentiment convié à partager avec eux le cochon à la broche, le riz morro, les tomates aux haricots verts et les tamales. La base de tout repas cubain. Le tout expédié en 20 minutes chrono. Incroyable quand tu repenses à ton repas de famille de dimanche dernier où tu as attendu le dessert jusqu’à 17h. Et l’apéro du soir commençait à 18h. Obvious. On n’a pas la même culture, c’est beau la diversité.

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Le chauffeur de taxi

« quieres un taxi ?

– No sé

– A dondé vas ?

– A la Havana, manana por la manana. Pero no estoy segura.

– No importa.

– A dondé quedaste ?

– A la casa de Laura (nan mais comme s’il y avait une seule Laura dans le village).

– Manana a las 9, un taxi va a venir en tu calle y si quieres, tomelo

– Dale. »

Honnêtement j’avais de gros doutes. Jusqu’à ce que je vois un taxi à 9h pétante. Une belle vieille Américaine avec banquette à l’avant, boite de revisitée et tout et tout.

La route est verdoyante et 3h plus tard, je débarque devant la porte du Mango Hostel :).

On prend 3 Cubains en cours de route. Ce qui m’amène à parler de l’offre et de la demande des taxis… Et des privilèges indécents des touristes. J’ai eu un taxi sans même le demander. Les Cubains peuvent attendre des heures et des heures sous un soleil de plomb pour qu’un taxi daigne s’arrêter. Ils sont des dizaines sur les grands axes. Je ne sais pas exactement ce qui se cache sous ce système. Enfin si je sais. Moi j’ai payé 30 CUC (30$ US) mon trajet. Et eux 20 CUP (moins d’1$).

Et en vrai, ce qui est original dans cette rencontre, c’est qu’elle a été muette. Mais comme le dit le vieil adage : « Le silence est d’or, la parole est d’argent ».

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La Havane round 2

Pierre-Marie

Enfin une soirée seule à errer dans les rues de la Vielle Havane. Une soirée, où je peux m’asseoir sur le trottoir de la Plaza Vieja pour regarder la vie cubaine défilée devant moi.

Ca a duré 8 minutes. Le temps pour lui de m’accoster en anglais pour me demander je ne sais plus quoi et de griller en 8 millième de seconde. Je m’étais mise en mode asocial total (la réponse en 2 mots max, le sourire inexistant et le regard fuyant). Et là ça a duré 8 secondes avant que je me retrouve devant une pinte de Cuba Libre à discuter de la vie et de la Transat’ encore inachevée de Pierre-Marie. Il avait besoin de parler – en français – et j’étais là. Alors je l’ai écouté. Et c’est tout. C’est vrai qu’il a râlé. Mais en même temps il est Français.

Et puis on s’est recroisé par hasard devant la crêperie. Oui oui une crêperie à Cuba. Alors je lui ai proposé de boire un verre au QG avec la clique le soir même. Et là je retrouve qui ?? Shaniiiiiiiiii !! On a tagué le mur du bar parce qu’on était des clientes vraiment très fidèles.

Et il y a eu des Allemands et un rooftop chicos de l’hôtel Inglaterra où des Cubains ont encore été fort patients avec nous (on est nuls en salsa, on n’y peut rien) et puis cette boite cachée improbable où la clim était réglée sur 8°C.

Et en fait, je ne pense pas pas que Pierre-Marie soit allé au bout de la Transat ; son plan était de débarquer au Mexique. Et de ne plus rembarquer…

…Et moi le lendemain, je rembarquais pour Paris. Tristesse.

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L’aéroport de La Havane

Ces gens qui ne savaient pas combien de bouteilles de rhum j’avais le droit de ramener en France

2 semaines sans wifi. J’étais comme sur-angoissée à l’idée de le retrouver. Alors pour oublier, j’ai pensé noyé mon stress dans le rhum. Les gens me disaient que je pouvais passer la douane avec 2 bouteilles. D’autres avec 3. D’autres avec une seule.

Et bien sachez que ce sont les derniers qui avaient raison.

Moi du coup, j’en ai ramenées 7 ❤️

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